Le delta du Mekong
Depuis toujours j'ai ete elevee dans l'amour de la mer. Le resultat est assez concluant.
Mais ces jours ci j'ai envie d'aller flirter un peu plus avec les rivieres.
Le Mekong ici de divise, se multiplie, il se gonfle ou se retire, acueille des sortes de bidon-villes sur pilotis ou ne laisse la place qu'une lourde vegetation presque etouffante.
Alors que ce fleuve ( un des plus long du monde) termine sa course il fait vivre toute la population.
Les femmes y font la vaisselle et la lessive.
Les hommes y pechent ou y travaillent.
Les enfants y apprennent a nager et crient leur premier mot d'anglais a chaque passage d'un bateau de touristes.
Tout le monde s'y douche, et parfois les femmes se font des seances de shampoings et de soins dans cette eau somme toute assez boueuse.
Aux marches flottants les ananas volent d'une embarcation a l'autre.
Les plus petits bateaux s'infiltrent entre les plus grands pour proposer du riz gluant au lait de coco, des esgargots ( gros comme une balle de tennis), des grenouilles vivantes ou du serpent au sate.
Le serpent, dans une assiette c'est plutot bon et pas tres impressionant.
Dans certains restaurants ils respectent la tradition et servent le plat avec en son centre le coeur ( encore chaud et meme palpitant bien sur) du reptile. L'idee c'est que le plus ancien de la table saigne le coeur de ce serpent dans un verre d'alcool de riz et gobe le tout en une seule fois.
Petite joueuse je n'ai goute le serpent qu'une fois coupe et cuit dans une petite sauce epice, ma seule peur etant qu'un des specimens presents dans la cuisine ne s'echappe.
a quelques metres du fleuve se trouvent les usines de riz, de riz souffle, de crepes de riz, de galettes de riz, de nouilles de riz...
Le nouvel objectif apres cette merveille de 3 jours dans ce delta, c'est de prendre le plus possible les rivieres et les bateaux ( et si possible sans mon nouvel ami Jeannot, gentil francais de Bure sur Yvette, qui se trouve mal au bout de 10 minutes sur un bateau).
Je vais continuer a remonter ce fleuve peu a peu, tantot en bus, tantot en bateau pour arriver ( si j'arrive a me faire delivrer un visa) dans une grosse journee a Phnom Penh.
Et c'est donc par le Cambodge que la vadrouille continue...
Mais ces jours ci j'ai envie d'aller flirter un peu plus avec les rivieres.
Le Mekong ici de divise, se multiplie, il se gonfle ou se retire, acueille des sortes de bidon-villes sur pilotis ou ne laisse la place qu'une lourde vegetation presque etouffante.
Alors que ce fleuve ( un des plus long du monde) termine sa course il fait vivre toute la population.
Les femmes y font la vaisselle et la lessive.
Les hommes y pechent ou y travaillent.
Les enfants y apprennent a nager et crient leur premier mot d'anglais a chaque passage d'un bateau de touristes.
Tout le monde s'y douche, et parfois les femmes se font des seances de shampoings et de soins dans cette eau somme toute assez boueuse.
Aux marches flottants les ananas volent d'une embarcation a l'autre.
Les plus petits bateaux s'infiltrent entre les plus grands pour proposer du riz gluant au lait de coco, des esgargots ( gros comme une balle de tennis), des grenouilles vivantes ou du serpent au sate.
Le serpent, dans une assiette c'est plutot bon et pas tres impressionant.
Dans certains restaurants ils respectent la tradition et servent le plat avec en son centre le coeur ( encore chaud et meme palpitant bien sur) du reptile. L'idee c'est que le plus ancien de la table saigne le coeur de ce serpent dans un verre d'alcool de riz et gobe le tout en une seule fois.
Petite joueuse je n'ai goute le serpent qu'une fois coupe et cuit dans une petite sauce epice, ma seule peur etant qu'un des specimens presents dans la cuisine ne s'echappe.
a quelques metres du fleuve se trouvent les usines de riz, de riz souffle, de crepes de riz, de galettes de riz, de nouilles de riz...
Le nouvel objectif apres cette merveille de 3 jours dans ce delta, c'est de prendre le plus possible les rivieres et les bateaux ( et si possible sans mon nouvel ami Jeannot, gentil francais de Bure sur Yvette, qui se trouve mal au bout de 10 minutes sur un bateau).
Je vais continuer a remonter ce fleuve peu a peu, tantot en bus, tantot en bateau pour arriver ( si j'arrive a me faire delivrer un visa) dans une grosse journee a Phnom Penh.
Et c'est donc par le Cambodge que la vadrouille continue...
posted by Judith at 1:47 PM
9 Comments:
je suis petit a petit ta vadrouille... et que de poesie dans ce que tu nous raconte et dans tous ces paysages... merci de nous faire partager un peu de tout ca... ^_^!
regale toi bien de serpents... et rapporte une coquille d'escargot... (c'est pas un escargot de ... ^_^ - la suite certain comprendrons...)
profite profite...
gros bisous mouille de Paris...
réveille de Noel J-21...
Leslie
De plus en plus enthousiasmée par tes récits.
Pour les soins de beauté en eau boueuse aucun étonnement à avoir: n'oublie pas que tu me piques régulièrement mon argile ds la salle de bain.
Entendu ce matin Ivan Levaï sur France Inter réciter le poème de J.du Bellay bien connu des malheureux écoliers. Je te le transmets:
Heureux qui ,comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son aage! (sic)
Quand revoiray-je ,helas, de mon petit village
Fumer, la cheminée:et en quelle saison
Revoiray-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage?
Etc...
Le voyage d'Ulysse a duré des dizaines d'années ce qui te donnes encore plein de temps. Mais pas trop quand même j'espère...
T'embrasse très fort.
Sympas les descriptions de tes repas...^^
Alors comme ça tu retrouves des français qui habitent juste à côté de chez nous...Le monde est petit quand même.
Gros bisous.
aude
Je t'avais dit que nous voyagions avec toi mais promis, ce n'est pas nous qui t'avons envoyé Jeannot pour être encore plus avec toi !
Continue ton beau voyage, raconte.
On se régale grâce à toi. Enfin avec tes récits car pour les menus ... j'hésite encore un peu.
Bises.
Juliette
Well... Je commence à avoir un peu peur : épilée au fil de nylon, relooké par une styliste pour mamas juives, bains de boue et bras dessus bras dessous avec une jeune premier de Bure sur Yvette : mais qu'est ce que je vais retrouver quand tu vas rentrer ? ! ?
Manange flippe aussi, pour une autre raison. Il parrait que y'a un méchant ouragan qui t'arrive sur la trogne. Il s'appelle Durian et il vient tout droit des Phillipines.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20061204.FAP8365.html?1946
Watch out et ouvre l'oeil.
Bon courage et bonne continuation.
Bisous.
Coucou,
Comment va tu?
Bon j ai vu que tu allais bien en fait, et ben alors c est qui cet homme, je veux savoir moi, age, taille, poids, situation maritale...
Moi je reviens de Rome c était trop beau, mais beaucoup moin dépaysant que toi, je me suis acheté des lunettes qui font la moitié de mon visage ( c est la mode là bas, fallait que je me mette au couleur local hihi)
Les italiens et italiennes ne sont pas aussi beaux que ça et ne s habille pas spécialment bien, y a que les lunettes qui sont fun
Il a fait super beau que des terasses au mois de décembre c est trop bien, toi mm tu sais hihi
Donc voilà, et malheureusement pas de belle italien avec moi au retour snifffff
Ciao Bella
pa de bel italien ( pas belle) faute de frappe olalalala
La fatigue du week end
Judith bonjour, c'est Geneviève une des copines de ta mère effectivement bluffée par ton périple (et un peu jalouse aussi).
Maintenant que je t'ai mise dans "mes favoris", je vais régulièrement suivre et partager tes aventures, tout en attendant leur récit de vive voix,(le poème rappelé par Catherine ne serait il pas un message subliminal ?)de cette voix rieuse que l'on entend à travers ta façon d'écrire.
Prends plein de photos, tu sais que c'est mon dada!!
Je t'embrasse . Gen'
bienvenue aux nouveaux arrivants. Pour le typhon rassurer grand-peres et grand meres tout va bien je suis deja loin. pour les photos malheureusement le plus souvent ca ne depend pas de moi mais des ordinateur díci et des differentes pannes délectricite. ah oui apoparemment pas d apostrophe au Cambogde alors maintenant cést sans accent ni apostrophe desolee.
Pour philippe si tui veux que j aille transmettre un message de ta part a ton paimpolais de phnom penh cést le moment de me le dire.
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