Hoi An

petit probleme de connection et un post de retard, tant pis et reprenons au present c'est a dire Hoi An.
Je suis enfin dans une ville que je comprends et ou je ne me perds pas. D'accord il n y a qu'une dizaine de rues, l'important est de connaitre ses limites.
Aujourd'hui pour la premiere fois j'ai fait la rencontre de quelques vietnamiens ni agressifs ni mefiants. Je dejeune dans un marche d'une salade faite de crepe de riz, de feuilles vertes au gout etrange, et d'un pate sans trop de gout mais tout cela en parlant avec la cuisiniere tres curieuse de tout savoir sur ma petite famille, "four people only hi hi hi". En boisson elle me propose des cannes a sucre, et devant mon regard occidental elle les passe dans une sorte de rouleau compresseur. Le jus qui en sort est d'un joli vert pale, c'est a la fois acide et sucre, assez agreable en fait.
Pour feter cette ville plus petite j'ai loue un velo, ce qui me permet d'aller me perdre un peu plus loin. ( petit message a ceux qui me disaient : oh toi tu pars en asie tu dois savoir t'y retrouver n'importe ou. et bien pas du tout je me perds sans doute meme encore plus que les autre car je suis assez obstinee pour penser qu'il y a bien quelque chose d'interressant au bout d'une route ,obstination qui ce soir deplace mes ampoules de mes pieds jusqu'a mes mains).
La bicyclette permet d'avoir de meilleurs rapport avec la population, il te regarde avec un peu plus de respect et te font parfois partager leurs experiences , comme celle de ne jamais laisser ton velo au soleil pour aller visiter une pagode, la lecon est recue, et retenue. Cela te permet aussi de te faire siffler par la police locale quand des endroits sont interdits.
Ce soir au bout d'une route qui en valait la peine j'ai trouve la mer de chine , ses touristes, ses vendeurs ambulants, ses rouleaux et j'y suis restee.